Ouvéa, ou Iaaï dans la langue locale, est surnommée « La plus proche du paradis ». Et à raison ! C’est une île très fine, qui s’étend sur 35 km de long. Mais le meilleur dans tout ça, c’est la plage qui ne mesure pas moins de 25 km ! Bien sûr, on y retrouve aussi des falaises, des coraux, de la jungle, bref tous les ingrédients qui font une belle île ! Donc cette fois-ci on est partie à 3. Enfin, pas vraiment : Pierre et David ont pu partir le jeudi matin, vu que ces saligo sont en vacance, et je devais les rejoindre durant le weekend. Où, comment, ça on verra bien ! Mais bon je m’étais prévu mon p’tit programme, en espérant qu’on puisse faire quelques trucs ensemble au moins ! Et puis enfin, après 2 jours au boulot quand eux étaient sur la plage, c’est à mon tour de partir !
Le voyage :
Pour aller sur l’île, direction l’aéroport de Magenta pour prendre l’avion. Mais toujours le même problème, il faut s’y rendre… Inutile de compter sur les bus, le taxi est trop cher, va falloir trouver une autre solution. La dernière fois, le responsable de notre bâtiment à la résidence avait pu nous amener, mais il n’est pas là ce weekend. Mais en mangeant le vendredi soir, j’ai pu discuter avec un autre résident qui avait cour le samedi matin et il m’a proposé de m’amener. Merci ! Ainsi, j’arrive à l’aéroport à 7h30 pour un décollage à 9h. Un peu en avance, mais je ne vais pas râler ! J’y retrouve des jeunes que je connais, chacun va sur une île différente, pas de chance ! Enfin, à l’aéroport, tout se passe bien, le voyage aussi, un seul détail qui fâche : il n’y a pas notre hôtesse fétiche !!!
Enfin on voit l’île au bout de 45 minutes de vol, c’est carrément dément ! A perte de vu on voit la plage, l’eau turquoise, et un magnifique ciel leu… Ca promet tout ça !!!
Les premiers pas à Ouvéa :
Après avoir récupérer les bagages, il faut maintenant trouver un moyen de transport. L’île ne fait que 35 km de haut, mais faut y aller ! J’avais prévu de visiter le nord, puis de redescendre petit à petit en essayant de retrouver les 2 autres le soir ou le lendemain matin. En plus des plages, il y a 2-3 trucs à faire sur l’île, ca va être juste en 2 jours mais il faut essayer ! Donc voilà pour revenir au transport, le stop marche très bien sur l’île paraît-il, donc le transport est tout trouvé ! Je pars donc à la recherche de quelqu’un se rendant dans le nord. J’arrive à trouver un couple qui se rend à Wadrilla, c’est pas encore le nord mais au moins ça m’avancera et je serai sur la bonne route ! Ils sont sympas, mais après 100m, ils s’arrêtent ainsi que la voiture de derrière … En fait c’est un cousin à eux, qui se rend sur St Joseph ! Super, c’est ce que je cherchais ! Je monte donc dans sa benne, pour faire un peu de route !
Puis on s’arrête à une des rares épiceries pour acheter vite fait de quoi manger, mais là je retrouve le premier couple que j’avais vu... Ils me demandent pourquoi je voulais aller dans le nord, et où je comptais loger vu qu’il n’y avait rien là-bas… Ils ont eu du mal à croire que je partais comme ça, le sac sur le dos sans savoir ce que j’allais faire de mon weekend, mais comme ils n’ont rien de spécial à faire ils me proposent de m’accompagner et de m’héberger le soir… C’est avec joie que j’ai accepté ! Du coup je pars avec eux jusqu’à la tribu de Wadrilla.
L’accueil en tribu :
Pour les présentations, il s’agit de Simona et Yvonne. Ils sont super gentils, et ils accueillent certaines fois des jeunes come moi. La classe ! Donc voilà ils me font visiter les lieux, puis je suis Yvonne qui va cueillir quelques fruits pour manger. Résultat, des pamplemousses et des pommes liane (fruit de la passion)… Trop génial, je vais me plaire ici !
Du coup on mange un peu… Et les fruits sont trop bons ! Franchement, les pamplemousses n’ont pas besoins de sucre ici, c’est vraiment autre chose ! Enfin pas le temps de tout manger, on aperçoit leur fils, Aizik, qui part à la pêche. Il me propose de le suivre pour passer l’après-midi en mer. Une occasion comme ça, ça ne se refuse pas, tanpis pour le programme !
Départ à la pêche :
Alors j’ai à peine le temps de me mettre mon maillot et de prendre mes appareils photo (oui oui cette fois j’ai acheté un appareil photo jetable étanche !), et on part vers le bateau qui se trouve dans le jardin sur une remorque. Notez l’absence de crème solaire dans mes préparatifs, joli résultat… Bref on y rejoint Vincent, un jeune prof de math ayant choisi un contrat en Nouvelle-Calédonie, sur Ouvéa (pas con le type !), ainsi que 2 des fils d’Aizik. On attache le bateau à la voiture, direction le lagon ! Une fois le bateau à l’eau (fallait se dépêcher la marée descendait….), Vincent par chercher sa femme qui voulait se joindre à nous. De notre côté, on en profite pour aller plonger une première fois sur une patate (amas) de corail non loin de là…
Donc voilà, première découverte de la faune marine d’Ouvéa. C’est un peu comme à Lifou, mais c’est pas vraiment les mêmes types de coraux. Les poissons aussi sont différents mais tout aussi beaux ! Alors on fait le tour de la patate, on voit des trucs marrant, et aussi des tricots rayés ! Apparemment il y en a plein ici, ils aiment se cacher dans ces coraux. Aizik me rassure, ils sont très peureux et n’attaquent jamais tant qu’on va pas chercher à les attraper ! J’ai appris par la suite qu’un type de l’île s’était fais tuer par un tricot il y a quelques temps, mais il est allé faire sa sieste après s’être fait mordre au lieu d’aller au dispensaire ! Bref pas de quoi s’inquiéter, on continu la plongé, mais je ne suis qu’à moitié rassuré… Seul truc pas cool, j’ai pas pris de photos à ce moment là vu qu’Aizik m’a dit que les autres patates seraient plus belles. C’était vrai, mais on n’a pas recroisé de tricots malheureusement…
Direction les pléiades du Nord, 2ème patate :
Finalement, on aperçoit Vincent et sa femme, Katie, sur la plage. On va donc les chercher, puis on continu direction les pléiades du nord, ces petits ilots qui ferment le « croissant ». Le trajet dure une bonne demi-heure, et durant ce temps on pêche à la traine. En gros, c’est à la canne, avec un gros appât, histoire de chopper du gros poisson derrière le bateau avec la vitesse de l’appât. Malheureusement, ça n’a pas marché ce coup là (c’est rare parait-il), et on n’a rien attrapé…
En général, c’est des gros poissons du type du thon qui mordent. Bref on arrive prêt des pléiades, et la pêche au harpon peut commencer ! Perso je suis armé de mon appareil photo, mais Aizik et Vincent préfèrent les fusils… Bizarre ! A cet endroit, la patate se trouve à 10 m de profondeur... Aizik y va sans problème, en apnée en plus ! C’est abusé je sais pas combien de temps il arrive à rester sous l’eau, mais c’est minimum 2 minutes à mon avis ! De mon côté, j’ai essayé de le suivre, mais passé 3m y’a trop de pression j’ai cru que mes tympans allaient exposer… Je me contenterai de le regarder faire d’en haut ! Vincent, de son côté, n’a pas essayé d’aller en bas non plus… Puis comme il n’y avait pas beaucoup de poissons, on remonte sur le bateau. Aizik consent à aller vers des patates moins profondes histoire qu’on puisse y aller… Merci ^^ ! Puis en naviguant on casse la croute. Au menu : tartines de rillettes, pomme, et surtout des biscuits « Scotch Fingers », une spécialité australienne trop trop bonne ! Je sais quoi m’acheter pour l’avion au retour ^^…
La 3ème patate :
En arrivant près d’un îlot on croise une autre embarcation. Ce sont en fait des cousins d’Aizik qui sont venus pêcher la langouste. Et là, un truc de fou : ils nous troquent une langouste contre 3 bières ! En gros, ça équivaut à 3€ la langouste… Pas cher ! Ca donne envie de rester là-bas… Enfin on continu un peu notre route jusqu’à la patate suivante…
Là, l’eau est comment dire… Limpide, turquoise, claire, chaude, bref parfaite. On voit très bien les fonds jusqu’à très loin, c’est abusé. On s’arrête donc à une patate, et c’est reparti pour une petite plongée ! Les coraux sont beaucoup plus gros, et en effet il y a plus de poissons ! Là, j’avais mon appareil et j’espère que les photos donneront bien ! Donc voilà je nage à la recherche des plus beaux spécimens, explorant les bancs de coraux. En fait, on s’habitue assez rapidement à 4 ou 5 mètres de profondeur, mais pas plus ! De leurs côtés, Aizik et Vincent cherchent de quoi manger. Et puis tout d’un coup, je vois un poisson vraiment différent plus loin… Un requin ! Je le regarde, il nage tranquille à une dizaine de mètres. Je sors de l’eau pour demander si ça craint, apparemment non, celui là ne fait qu’un mètre de long, et il est seul, du coup pas de risque ! Cool ! Par contre, j’ai eu un réflexe que je ne pensai vraiment pas avoir : essayer d’aller le voir ! Parce que franchement, il faut dire que c’est majestueux. Ca a une façon de nager magnifique, très gracieuse. Même s’il y avait d’autres poissons de la même taille, celui-là se détachait largement du lot par sa manière de se déplacer. En plus on le sent vraiment qu’il n’est pas agressif et qu’il ne veut pas de mal, je sais pas trop comment l’expliquer.
Plus tard, j’en ai parlé avec les autres sur le bateau, et ils m’ont répondu qu’effectivement le requin ça dégage quelque chose de spécial, et on sait reconnaitre très facilement leur état d’esprit. Apparemment, quand ils sont en chasse, ou quand on les dérange, on le sait très vite ! Bref pour revenir au requin j’ai essayé d’aller le voir de près pour prendre une photo. Mais impossible de se rapprocher, il fuyait ! Et en plus inutile de dire que ça nage vite… Du coup je l’ai perdu quelques fois, mais il revenait par un côté ou l’autre vers le banc de corail. A chaque fois j’essayais de m’en approcher, et à chaque fois il se barrait… J’ai quand même pris une photo, on verra bien ce qu’elle donnera… Leçon du weekend : un requin, en fait, c’est peureux… Allez il est temps de partir pour une autre patate…
La 4ème patate :
En y allant, je discute des requins. Apparemment, il faut s’en méfier quand même ! Mais uniquement si c’est un gros spécimen ou quand ils sont en groupe pour chasser. J’avais dis avant de partir que je voulais aller voir la passe au requin, au nord de l’île (la première étape que je voulais faire), et du coup il me propose d’y aller en bateau sur le retour ! Génial ! Enfin c’est pas encore le moment, il nous reste quelques plongées à faire. Nous arrivons justement à une autre patate, et donc… Plouf ! Encore quelques clichés à prendre, des jolis poissons, de supers coraux… Je nage au milieu de gros bacs de poissons, c’est marrant. Puis je retourne voir Aizik qui a harponné une loche grise. On remonte sur le bateau, il la met dans la glacière, et on continu comme ça de patates en patates… Pas de nouvelles rencontres impressionnantes, et juste un poisson perroquet de harponné. Malheureusement il s’est échappé… On voit aussi l’endroit où le 1er catholique et arrivé sur l’île :
Il faut savoir qu’ici la religion est extrêmement importante, et chaque tribu a son église catholique et son temple protestant… Ce sont les 2 religions de l’île, et de la Calédonie en général.
La passe aux requins :
Puis c’est l’heure de retourner à la tribu, on longe donc la côte pour aller voir la passe aux requins.
C’est une sorte de canal peu profond, qui sert de pouponnière aux requins du coin. Là, par contre, interdiction formelle d’aller à l’eau, beaucoup trop dangereux ! Du coup on a pu voir pleins de petits requins du bateau, c’était super jolie, Il y en avait aussi des moyens, et même un bon gros d’au moins un mètre cinquante ! Celui-là était vraiment impressionnant !
La photo a été prise par Pierre et David, qui y étaient allés la veille de par la terre… Ayants un meilleur zoom, on arrive a bien les voir ! Donc voilà je voulais à tout prix voir des requins, j’ai été servi ! Puis on repart pour aller voir la mangrove non loin de là.
La mangrove :
On descend donc du bateau pour aller visiter un p’tit peu. Effectivement, ça vaut le coup ! C’est un p’tit coin de paradis perdu au milieu de nulle part…
La mer entre dans une espèce de petit lac pas profond, entouré de divers arbres. Bien sur, tout le tour est constitué de sable fin. Il y a des traces de feu de camps, ça doit être le paradis de faire une soirée ici. En plus, tout est silencieux, calme, isolé… Un pur moment de bonheur ! Et comble des découvertes, il y avait plein de petits requins ! On a vu plusieurs groupes, des requins gris et même un pointe blanche ! Comme l’eau nous arrivait jusqu’aux genoux on a essayé d’aller vers eux en espérant qu’ils nous passent aux pieds, mais ils étaient trop craintifs et ne se sont pas approchés… On est donc sortis de l’eau, enfin presque… 2 tricots rayés attendaient sans bouger dans l’eau que l’on passe parce qu’ils avaient peur… Tant qu’ils ne menacent pas, ça va. Mais là j’avoue qu’il fallait bien regarder pour les voir !
C’est un coup à y marcher dessus ça ! Enfin aucun incident à déplorer, le retour au bateau s’est fait tranquillement. On est ensuite allé chercher des jolis coquillages pour l’école d’un des petits, et il a fallu partir histoire de pas naviguer de nuit.
Le retour vers Wadrilla :
On continu donc à longer la côte, ce qui me permet de découvrir la terre. A cet endroit, l’île ne fait que 100 m de large, donc c’est vite vu !
Et nous arrivons enfin au lieu du mouillage du bateau, pile poil avant la tombée de la nuit. On range tout, et on peut rentrer. Heureusement, car il ne faut pas aller dans l’eau au lever ou au coucher du soleil, c’est interdit ! En effet l’esprit de l’eau vient habiter le lagon durant la nuit et punira les baigneurs ! Pour conjurer le sort, il y a une cérémonie à faire avec une feuille spéciale. Excellant ! Bref avant de partir on reste quand même voir le super couché de soleil :
Et puis on marche jusqu’à la tribu, avant de commencer la soirée…
La soirée en tribu :
Arrivé à la case, on me propose de me laver. J’accepte avec joie, l’eau de mer ça colle ! Mais il fallait savoir une chose : ici, il n’y a pas d’eau courante ! D’ailleurs, il n’y a pas de nappe phréatique, ici on boit en récupérant l’eau de pluie. Maintenant, il existe aussi une usine de dessalement de l’eau, c’est un peu mieux niveau réserves… Enfin du coup, la douche était un peu spéciale : une cabane, un bidon, un seau d’eau et une casserole…
Je vous laisse imaginer la suite, bienvenu dans la France du début du siècle ! Enfin j’ai trouvé ça plutôt marrant, et comme dans tous les cas à chaque fois qu’on part en brousse l’eau est froide ! Mais on s’y fait… Et puis il la fallait cette « douche » ! Après ça, je suis allé rejoindre le reste de la famille.
Puis on est parti regarder Mr Bean… Non vraiment voir ça dans un lieu comme celui là, j’ai trouvé ça classe ! Puis vint l’heure tant attendue du diner … Ca se passe dans une case, à côté d’un feu…
Les plats sont préparés, ici chacun se sert et mange de ce qu’il veut ! Au menu du soir : riz (ça revient souvent), mais surtout une sauce palourde/coco/oignons/citron excellente, ainsi qu’une salade sardines/choux chinois… Un vrai régal ! Si ça c’est pas un repas traditionnel ! Et tout ça dans l’ambiance de la tribu, en discutant avec la famille autour d’un feu… Non vraiment c’était le rêve, j’aurai pas pu espérer mieux ! Ensuite, on est allé voir « Fort Boyard », ils sont fan de l’émission… J’aurai pas cru lol ça fait bizarre de revoir ça dans ces conditions ! Ils me demandaient si en France les bâtiments étaient comme ça, si j’avais déjà vu le fort, comment il est… Enfin je me suis bien amusé ! Et à la fin de l’émission, tout le monde dort dans la même case, ils m’ont préparé un matelas, et après une journée comme celle là inutile de dire que j’ai bien dormi !
Le réveil :
Pui il faut se lever, il est 5h30 ! Et oui en Calédonie les gens se couchent tôt et se lèvent tôt ! En plus il y a des coqs partout ça faisait surréaliste comme réveil ! Je range mes affaires, puis on part voir le lever du soleil sur des falaises. Donc on part en voiture pour arriver là où le 1er protestant à débarqué sur l’île… Il a moins de chance celui-là il n’a droit qu’à un bâton ^^…
Puis le soleil se lève enfin, il est 6h30. Très jolie non ?
En tout cas dans un cadre comme ça c’est merveilleux ! Mais ce n’est pas fini : le lever du soleil veut aussi dire le lever des tortues ! Du coup on les voit sortir de sous les falaises… Trop beau !
En plus, les couleurs de l’aurore sont magnifiques !
Je me dis qu’il ne pouvait rien m’arriver de mieux que de rencontrer cette famille, ils m’ont fait voir des tucs fantastiques ! Ensuite, on est repartie à la case histoire de déjeuner. On a droit aux traditionnels Regilait et Nescafé que l’on retrouve partout, allez savoir pourquoi… Et par contre truc génial, du pain fait traditionnellement par un membre de la tribu ! Ils m’expliquent que chaque tribu à son « boulanger », qui cuit le pain au feu de bois dans des marmites. Le résultat n’est pas mauvais, on dirai un vrai pain de campagne. En tout cas ça m’a fis vraiment plaisir de retrouver ce goût ! Et à la fin du petit déjeuné, Simona me propose de me poser dans le sud en voiture, histoire que j’aille visiter un peu, comme c’était dans mon programme. Je monte donc avec lui, quittant avec regret ma petite famille adorée…
La presqu’île de Mouli :
Simona m’emmène donc jusqu’au camping de Lékiny, où j’espère pouvoir trouver un guide pour visiter les falaises. Malheureusement, la seule visite est à 14h30, et dure 2h… Impossible à faire donc, vu que mon avion décolle à 17h… Dommage !
Je les aurai vu de loin en tout cas, mais bon c’est pas vraiment pareil... Enfin du coup je vais en profiter pour aller visiter la pointe sud, comme ça j’aurai pu voir toute l’île ! Simona me propose de me laisser au bout de la plage de Mouli, d’où je peux voir les falaises de la pointe. Mais en chemin, qui c’est que je retrouve ? Mes 2 compères qui regardaient les poissons du haut du pont de Mouli ! On s’arrête discuter, ils avaient prévu une journée pour découvrir les plages, je vais donc faire pareil vu qu’il ne me reste « que » ça à faire. Mais avant ça, je veux quand même voir la pointe de Mouli ! On se donne donc rendez-vous sur la plage en bas du pont, et je repars avec Simona jusqu’au bout de la plage.
Je lui dis au revoir, car il doit y aller à l’office. Me revoilà seul sur l’île ! Mais bon on va pas s’en plaindre, c’est trop beau… Alors je marche sur la plage en admirant tout ça…
On ne s’en lasse pas ! Puis je me décide à rejoindre Pierre et David, car il va falloir monter vers le nord voir les autres plages ! Alors je fais du stop, la première voiture que je vois s’arrête pour me prendre, c’est génial pour ça cette île ! Elle ne va pas jusqu’au pont mais m’avance pas mal, jusqu’à l’hôtel « Le paradis » (qui porte bien son nom) et ses plages magnifiques…
Puis je lève mon pousse et la voiture suivante m’amène jusqu’au pont. Avant de rejoindre mes collègues, je vais explorer un peu la plage qui donne sur le sud, histoire de voir toute la plage de Mouli.
Ca en valait la peine ! Puis je remonte sur le pont histoire de voir les gros poissons qui passent au dessous. Apparemment, on peut y voir passer des raies, des requins, des tortues, des napoléons…
Malheureusement, je n’ai rien vu de tout ça. En même temps je m’y suis pas trop attardé non plus ! Et je me décide enfin à aller retrouver Pierre et David, qui faisaient les cons sur la plage d’à côté.
La baie de Mouli :
Et dire que je suis toujours sur la même plage… Ca fait beaucoup 25km de long ! C’est vraiment abusé, on n’en voit pas le bout !
Je laisse bronzer mes amis, de mon côté je vais me baigner vers le pont histoire de voir de plus près ces poissons, et en espérant pouvoir observer une raie Manta. Par contre, ils m’ont prévenu que la baignade n’était autorisée que d’un côté du pont… Message reçu ! Alors me voilà nageant parmi tous ces poissons à la recherche de jolis trucs. Malheureusement, de ce côté du pont, ben il n’y a pas grand-chose… Alors j’attends un peu, je nage parmi les bancs de poissons inconnus, puis au bout d’un moment je me lasse et je continu à explorer l’embouchure. Dans ce coin, Pierre et Davis ont vu une raie la veille. C’est ce que j’essayais de voir. Mais bon, c’était pas mon jour, donc à par des poissons qui foncent se cacher sous le sable, des crabes et des coquillages, rien à voir ! Je retourne donc rejoindre mes 2 compères. Là, deux kanaks viennent nous aborder pour me dire que j’avais pas le droit de me baigner là bas, et que les anciens étaient pas contents ! Mais bon le guide avait dit à Pierre et David que c’était possible, alors après discussion tout se fini bien.
Puis après avoir séché, une remarque me vient à l’esprit : je n’ai toujours pas mangé de coco sur Ouvéa ! Alors je pars à la recherche de la noix sacré, et j’en trouve une non loin de là. Allez hop, un peu de décorticage vite fais, j’ai l’expérience, un petit rocher pour la casser, et c’est l’apéro-coco ! Puis après ça on décide d’aller sur un petit banc de sable qui est apparu au loin avec la marée descendante. Après 10 minutes de nage, je suis le découvreur d’une nouvelle terre ! La classe non ? Bon terre éphémère, ok… En tout cas ça nous offre une jolie vue sus l’ensemble de la plage, mais toujours pareil, pas de photo ! Puis pour revenir on arrive à joindre un autre banc à pied, et comme la marée descend, on n’a plus besoin de nager. Cool !
Puis c’est enfin l’heure de manger ! Les pauvres compères n’avait plus rien, et comme j’avais prévu de la nourriture pour le weekend et que je n’avais pas encore pioché dans la réserve, ça fera un bon repas pour 3 !
Mais bon il commence à faire chaud, alors on repart dans l’eau faire les cons. Mais c’est abusé comme elle est claire ! Voilà un petit aperçu, mais imaginez ça à perte de vue :
Et puis bon il est temps de commencer à remonter tranquillement la plage pour se rapprocher de l’aéroport. On fait donc du stop, et deux voitures passent devant nous sans nous prendre… Ca ne nous était pas encore arrivé ! Mais finalement des touristes nous embarquent jusqu’à Fayaoué où on décide de finir la journée.
La plage de Fayaoué :
Il nous reste 1h pour profiter d’Ouvéa… On va donc sur la plage (en fait c’est la même un peu plus haut). Là, on se décide de manger une coco germée (c’est trop bon !). Alors c’est reparti, on enlève la fibre, on la casse, et on déguste.
Puis 2 filles s’arrêtent en nous voyant et attaquent comme du jamais vu… Pire que nous lol ! Bref on n’est pas trop intéressé mais on rigole quand même bien, et on passe donc l’heure sur la plage. Puis il est l’heure d’y aller, donc on dit au revoir à la grande plage de 25 km…
Et on part à l’aéroport avec les filles, la voiture légèrement trop chargée…
Le retour :
Puis c’est le dernier vol sur Air Calédonie (Tant mieux je haie cette compagnie !), qui se passe sans problème. On ne revoie même pas notre hôtesse, un Stewart la remplace…
Et là, il n’est pas trop tard, on arrive à chopper un bus ! La première fois que ça nous arrive, c’est bien au bout de 2 mois et demi ! Bref pile poil à l’heure à la résidence pour ranger et manger… Parce que la journée ne s’arrête pas là ! En effet, on est le 3 août, et c’est ??? La soirée de clôture des férias de Bayonne !!! Et bien sûr, un bar de Nouméa a organisé une semaine pour les fêtes… Alors bien qu’épuisés, on n’allait pas louper ça… Voilà comment j’ai encore réussi à faire Bayonne, malgré les 20000 km de distance !
Donc voilà en conclusion… Le paradis quoi ! J’ai réussi à vivre la vie des tribus locale, fait une partie de pêche, nagé avec un requin, vue des poissons magnifiques, bronzé sur des plages de rêve, nagé dans de l’eau trop belle… Bref je vois pas ce que j’aurai pu faire de plus on a bien fait de garder cette île pour la fin c’était génial !!! Et tout ça qui se termine par une bonne fête du Sud-ouest, je vous le demande, qu’est-ce que j’aurai pu avoir de plus ?
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