La côte Est

Alors au programme ce weekend, la fête de la mandarine de Canala ! Waouh ! Oui je sais je vous imagine déjà vous fendre la gueule… La fête de la mandarine… Et bien oui, la fête de la mandarine ! Faut savoir que c’est une des plus grosses fêtes de la Nouvelle-Calédonie, et que les gens viennent de tout le territoire et même des îles loyautés pour y assister… Alors bien sûr, on n’allait pas louper ça ! En plus, ça nous permettra de visiter la dernière partie du territoire qu’on n’avait pas faite : la côte est, les 2 dernières transversales, la route à horaire… On est finalement 3 à y aller après divers ajouts et désistements : Pierre (vous commencez à le connaitre celui-là), Franc (un autre métro qui était à l’auberge avec nous et qui nous a suivi à la résidence quelques temps après nous, et qui se trouve être de la même université que Pierre), et bien sûr, moi. Même agence de location que pour le grand nord, mais cette fois-ci dans une Citroën C1 qui déchire bien (d’ailleurs à la rentrée je vais me renseigner sur les prix elle est trop bien cette bagnole) !

Un départ arrosé … Mais non !

Départ…6h30 ! On commence à prendre la rythme… Sauf que là…

Ben oui il ne peut pas tout le temps faire beau à Nouméa… Sur les photos on dirait mais en fait c’est juste qu’on a eu de la chance les weekends… Donc voilà : départ sous la pluie !

Transversale La Foa – Canala

Petite route bien sympathique, qui devrait être jolie sous le soleil… Bah on a quand même apprécié, ça reste légèrement montagneux et c’est jolie aussi la nature verte et humide !

Bon ok les appareils photos n’ont peut-être pas vraiment appréciés, eux… Enfin je ne vais pas m’attardé sur cette partie du trajet, on est pas là pour parler grisaille !

La fête de la mandarine de Canala :

Et nous voilà à Canala ! En plus, il refait soleil… Parfait ! On est là à 9h, pour le tout début… On se gare devant un gymnase construit sur une rivière, marrant… Puis on profite qu’il y ait pas grand monde pour faire le tour des stands.

Alors vous devez vous demander, mais la fête de la mandarine, c’est quoi exactement? Qu’est-ce que tu va foutre dans un truc comme ça??? Et bien effectivement, la matinée, c’est un grand marché avec pleins de mandarines, certes, mais aussi beaucoup d’autres fruits. Les stand sont classes, et franchement elles ont un autre goût qu’en France ! Mais avant tout, cette fête, c’est l’occasion de discuter avec pleins de gens sympa, et de découvrir pleins de choses ! Donc on passe notre matinée là-bas, à regarder les stands, à discuter, à flâner… Il fait beau on s’en fout ! Puis avant de partir manger il faut faire quelques emplettes … Profitons-en, c’est pas cher ! Pour 2 on s’achète 4 kilos de mandarine (15 euros, ok, ça fait beaucoup). Et enfin, c’est l’heure de manger ! Rien de bien extra, pâté, pain, biscuits, et… Mandarine ! Original, non ? Bref après ce festin (ou pas), on décide d’aller visiter le coin !

A la recherche de la cascade…

La cascade de Ciu est une cascade connue, d’après le guide… Vu que c’est pas loin et que c’est un peu la seule chose à faire dans le coin, on va pas l’ignorer… Nous revoilà partis en voiture, en train de chercher partout cette foutu cascade non indiquée, et vas-y que je me perds…

Masi finalement ça valait le coup, on a pu avoir droit à de magnifiques diaporamas !

La cascade de Ciu :

Au bout d’un moment et après quelques chemins, on y arrive enfin… Le coin est un peu aménagé, ça a donc beaucoup changé depuis l’an dernier où l’on devait demander l’autorisation au chef de la tribu locale pour la voir… Après une très légère marche, on la voie enfin !

Elle est donc très haute… Et là, vous l’avez enfin !La vue d’en haut d’une cascade ! J’avoue que nous aussi on l’attendait, mais vu que c’étais aménagé on allait pas se priver…

D’énormes rochers se trouvent au milieu de la cascade, ce qui fait qu’on arrive à avoir une super vue d’en plein milieu du lit de la rivière… De là aussi, la vue est vraiment trop belle ! On s’éternise donc un peu, profitant du paysage et de la jolie rivière pleine de trous d’eau… Bon on ne s’est pas baigné, il faisait un peu froid pour ça… Dommage !

Le camping :

Ensuite, on trouve un camping à côté de la cascade où on décide de planter la tente… Le gérant est super sympa, nous explique beaucoup de choses. Mais il faut savoir que le mot camping ne convient pas trop au genre d’endroit. En fait, en Calédonie, les gans vivent en tribu. Celles-ci sont regroupées pour former une espèce de village, mais où les maisons sont très éloignées et où il y a surtout de la verdure de toute sorte. Il nous arrive même d’en traverser sans nous en rendre compte ! Pour revenir à ce qui nous intéresse, ce qu’il appelle « camping », c’est un bâtiment en dur dans le « village ».

Il y a de quoi prendre une douche (froide bien sûr), des toilettes, et des lavabos. Tout est nickel par contre, et les gens sont super gentil et nous proposent tout ce qu’on veut pour notre confort. Mais il n’y a pas d’emplacements, d’accueil, tout ça… Ici, on plante la tente où on veut, sur le carré de verdure qu’on choisi. D’ailleurs, vue l’évènement, on n’était pas les seuls, et il y avait 7 tentes en tout autour de nous. Par contre, un truc super… L’herbe ! Non pas celle qu’on fume, mais celle sur laquelle on dort… On n’avait jamais vu ça ! a forme une espèce de tapis d’une dizaine de centimètres d’épaisseur, bref un véritable matelas ! J’avais jamais aussi bien dormis dans une tente !

Après avoir solidement planté la tente vu le vent qui souffle, on décide de retourner à la fête qui n’est pas très loin.

Retour à la fête !

Bref histoire de pas se coucher à 18h, on décidé de retourner à la fête qui n’est pas si loin finalement… Et là trop classe… des tahitiennes qui font une démo au moment où on arrive ^^ ! Et j’avoue c’est impressionnant et… comment dire… très esthétique !

Et oui il faut pas oublié que Tahiti n’est pas trop loin de la Nouvelle-Calédonie ! Puis après ce spectacle ma foi fort sympathique, on a eu droit a divers concerts et danses traditionnelles…

Bref une bonne dose de tradition, ça fait pas de mal ! Surtout que la culture kanake n’est pas du tout écrite, donc tout se transmet oralement… Voir ces spectacles c’est donc utile, oui messieurs dames ! Sinon un petit commentaire sur tout ça : niveau musique, beaucoup de percus et un instrument que l’on retrouve partout : une espèce de guitare sans caisse de résonnance. Et niveau danse, on retrouve un Hakka plus orienté danse, mais en y regardant bien on retrouve beaucoup de mouvements guerriers. Ces danses étaient pratiquées quotidiennement avant « l’invasion » métropolitaine, et les guerres entre tribus étaient encore d’actualité en début du XXème siècle, d’où l’entrainement nécessaire !

La fin de soirée :

On discutait avec un kanak qui avait encore l’air clean (il était pas ivre quoi ça craignait pas encore pour nous), quand il nous a proposé d’aller prendre un kava. Pourquoi pas qu’on s’est dit ? Mais il nous fait marcher en dehors de la fête, puis s’apprête à nous faire traverser une forêt… Il a fallu insister longuement pou lui faire comprendre que finalement on n’avait pas envie d’un kava ! Je précise : Cette région de Nouvelle-Calédonie est connue pour âtre hostile envers les blancs. Les agressions sont fréquentes, mais pour la fête ça change vu qu’il y a des gens de partout… Par contre, tout le monde nous avait bien précisé de ne jamais quitter la fête… Donc on est finalement retourné au camping pour manger et pour un peu de repos bien mérité…

Le réveil, puis ouverture de noix de coco :

Une fois n’est pas coutume, on a décidé de prendre notre petit dej à la cascade… Plutôt énorme comme cadre ! Puis après ça, on retourne au camping pour prendre une leçon d’ouverture de noix de coco avec le gérant (on en avait parlé la veille).

Faut pas croire comme ça, mais c’est très technique ! En plus, une noix de coco c’est pas comme dans les supermarchés français, avant d’en arriver là faut enlever la fibre qui l’entoure, et ça c’est le plus dur… Bref comme j’adore les noix de coco et qu’on en ramasse au moins une par semaine (qu’il faut donc ouvrir), j’avais décidé de passer maitre dans cet art… Et voilà enfin un professeur expérimenté ! Je vous décrierai la technique plus tard si vous voulez, là je continu à m’exercer ^^ !

La route à horaire :

Après tout cet exercice, on décide d’aller passer notre journée à la plage. Après quelques demandes de renseignement, on nous indique une bonne plage sympa… Masi pour y aller, voici enfin la route à horaire !

C’est une route (oui ou un chemin) où 2 voitures peuvent pas se croiser… D’un côté y’a la montagne, de l’autre le ravin… De coup, toutes les heures, le sens de circulation change… Terrible non ?

Le pique-nique :

Après ça, on longe donc la côte en voiture, jusqu’à trouver un coin pour manger… Mais comme d’hab, quel coin !

Le sable est encore noir, il fait pas assez beau pour se baigner, mais c’est super beau ! J’en profite d’ailleurs pour me faire un stock de noix de coco… Bref on mange sous un arbre gigantesque, sur une plage déserte avec de jolis ilots en vue… Puis on passe l’aprèm sur une autre plage du même genre, mais bon vu le temps on s’est pas baigné….

Le retour, les pétroglyphes :

Il est temps de rentrer à force… On prend donc la dernière transversale qu’il nous manquait… Toujours pareil, des petits cols, un paysage magnifique…

Un petit truc de spécial néanmoins : les pétroglyphes. Ce sont juste quelques très anciennes gravures dans la pierre, mais ce sont aussi les premières traces de civilisation en Nouvelle-Calédonie.

L’endroit paye pas de mine, ce sont des roches perdues au milieu d’un village, mais ça reste très symbolique ! Puis enfin on rentre vers Nouméa, signe de la fin du weekend… Au final beaucoup de voiture, un temps moyen, mais le weekend a quand même été génial, autant pour les panoramas que pour la fête ou la culture…


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